Non, cette vidéo partagée par Elon Musk ne prouve pas l'inefficacité des vaccins anti-Covid
- Cet article date de plus d'un an
- Publié le 05 octobre 2023 à 12:01
- Mis à jour le 09 octobre 2023 à 14:44
- Lecture : 16 min
- Par : Julie PACOREL, Juliette MANSOUR, AFP France
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"Have you heard dis information?", interroge Elon Musk le 26 septembre sur X (ex-Twitter). Cette interrogation semble jouer sur une homonymie en anglais américain : "this" ("cette") et "dis" se prononçant de la même façon. Ainsi, on peut comprendre à la fois :"have you heard this information" (avez-vous entendu cette information? ) ou bien "have you heard disinformation" (avez-vous entendu de la désinformation) ?
Le message du controversé patron de X et Tesla, critique fervent des médias traditionnels, est accompagné d'une vidéo qui fait défiler, pendant 1'33, des captures d'écran de titres de journaux, revues scientifiques et sites internet, liés aux vaccins contre le Covid.
Sur l'air entêtant de la célèbre composition du norvégien Edvard Grieg, "Dans l'antre du roi de la montagne", la succession des titres s'accélère au rythme de la partition.
En rouge, sont encadrés les chiffres sur les vaccins, qui mis bout à bout donnent l'impression que leur efficacité ne fait que décroitre au fil du temps, tandis que les doutes sur leur sécurité ne feraient qu'augmenter.
Cette vidéo n'a pas été créée par Elon Musk, elle a déjà circulé sur les réseaux sociaux en novembre 2022. Mais relayée par le patron de X, elle est aujourd'hui bien plus virale, avec près de 200.000 partages au 4 octobre, une semaine seulement après sa publication.
En France, les personnes qui relaient ce message, notamment sur Facebook, ont aussi mis en avant une réponse à sa propre publication qu'a fait le milliardaire, dans laquelle il explique avoir surtout été dérangé par "l'exigence démesurée faite à la population de 'devoir' se faire vacciner puis injecter de nombreux rappels pour avoir le droit de faire quoi que ce soit".
Il apporte son témoignage et affirme que la première dose de vaccin a "presque failli [l'] envoyer à l'hôpital".
"Combien de personnes ont des symptômes qui viennent des vaccins ou des traitements anti-Covid plutôt que du Covid lui-même?", se demande aussi Musk, concluant: "Ce n'est pas que je ne crois pas aux vaccins - j'y crois. Mais le traitement ne doit pas être potentiellement pire que la maladie".
Cette réponse relève plus du témoignage personnel et de l'opinion, mais elle vient renforcer les doutes instillés par le montage vidéo sur l'efficacité et la sécurité des vaccins Covid.
Un montage trompeur sur la chronologie ...
La vidéo partagée par Elon Musk est trompeuse à plusieurs niveaux, à commencer par son montage même. En effet, elle laisse penser que les titres successifs sont classés chronologiquement, du plus ancien au plus récent, alors que, comme nous allons le voir, ce n'est pas le cas.
Les 111 références, toutes examinées par l'AFP, sont issues de publications datant de septembre 2020 à octobre 2021, une période d'à peine plus d'un an donc, à l'exception d'un article de 2011, qui n'a donc aucun rapport avec le Covid.
Avec ce montage qui fait se succéder des chiffres, les études ou articles cités semblent montrer une diminution de l'efficacité des vaccins.
De 100% d'efficacité selon le titre sur la première image, on passe progressivement à 85%, puis à 50%, pour terminer sur des titres sans chiffres qui affirment simplement "combien le vaccin Covid est inefficace".
Mais en examinant de plus près tous les titres mentionnés, on remarque que le montage n'est pas chronologique, à l'instar des extraits choisis dans la photo ci-dessus:
- le premier article du montage, titré "Le vaccin Covid AstraZeneca est efficace à 100% pour prévenir les morts et les hospitalisations, selon une étude américaine" fait référence à cette étude (archive) de mars 2021.
- plus loin dans la vidéo, un autre intitulé "Le vaccin Covid de Pfizer efficace à 85% après une seule dose, selon les chercheurs israéliens", le précède, puisqu'il a été publié sur le site (archive) de la chaine américaine Fox News en février 2021.
- encore plus loin, un autre (archive), qui assure que "un vaccin anti-Covid pourrait n'être efficace qu'à 50%", date lui de septembre 2020, avant la commercialisation des premiers vaccins.
- vers la fin de la vidéo, cet article (archive) selon lequel "le vaccin Pfizer est efficace seulement à 39% contre le variant Delta en Israël" est sorti en juillet 2021.
- et surtout, le dernier titre (archive) concluant la vidéo: "les catastrophes liées aux vaccins dans le passé montrent pourquoi sortir un vaccin anti-Covid précipitamment maintenant serait 'une énorme bêtise'" date lui de septembre 2020.
On se rend compte ainsi que les articles qui font état de l'efficacité la moins forte sont en fait les premiers parus sur les vaccins Covid -parfois avant même qu'ils existent-, et non les derniers comme le montage vidéo pourrait le faire croire.
... qui désinforme sur l'efficacité des vaccins anti-Covid
De plus, ce montage censé démontrer "à quel point les vaccins sont inefficaces" (selon sa conclusion) établit par l'accumulation d'images très rapides des comparaisons chiffrées entre des éléments non comparables. Plusieurs images relaient, en outre, la même étude ou le même chiffre mais rapportés par différents titres de presse.
"L'argument d'une baisse de l'efficacité ou de l'efficience des vaccins à partir des données disponibles est totalement faux", a commenté auprès de l'AFP le 3 octobre Jeffrey Cirillo, professeur en immunologie à l'université du Texas.
- "plusieurs niveaux d'efficacité"
La vidéo trompeuse mélange les résultats d'études cliniques avec ceux d'études dites "en vie réelle". Ainsi, la première étude mentionnée dans le montage sur l'efficacité à 100% contre les morts et le risque d'hospitalisation du vaccin d'AstraZeneca était une étude de phase III en vue de la commercialisation du vaccin. Comme il est indiqué dans l'étude, elle portait sur des personnes "en bonne santé ou porteuses de maladies chroniques stabilisées".
Ce taux de 100% est donc ce qu'on appelle l'efficacité clinique du produit, en laboratoire. Cela signifie que parmi les milliers de volontaires enrôlés dans cet essai, aucun n'est mort du Covid ou n'a été hospitalisé pour une forme grave de la maladie parmi ceux qui avaient reçu le vaccin.
D'autres études évoquées dans la vidéo font quant à elles état de résultats en "vie réelle", comme cet article (archive) de mai 2021 qui relaie une étude des Centres américains de santé (CDC) et dont le titre parle d'une efficacité à 90% des vaccins de Pfizer et Moderna.
Les études en vie réelle sont menées à partir des données collectées au fil des campagnes de vaccination, sur une population non choisie contrairement aux essais cliniques: parmi les personnes recensées dans ces études il y a donc des gens très âgés, d'autres en mauvaise santé... ce qui va forcément jouer sur les résultats.
Autre particularité du vaccin Covid: il a été administré (et continue de l'être) en pleine circulation active du virus, dans le monde entier. Cela explique notamment qu'il y ait de plus en plus de personnes vaccinées parmi les personnes contaminées, puisque selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) plus de13 milliards de doses de vaccins ont été administrées dans le monde. Au 4 octobre, l'OMS décompte 770 millions de cas de Covid dans le monde, près de 7 millions de morts de cette maladie depuis le début de la pandémie.
Inévitablement, il y a donc une forte proportion de vaccinés parmi les contaminés. "Le virus ne cible pas les gens vaccinés, c'est simplement que comme ils sont les plus nombreux dans la population, ils sont aussi plus nombreux en valeur absolue", pointait en janvier 2022 auprès de l'AFP le virologue Vincent Maréchal.
Le Pr Yves Buisson, épidémiologiste et membre de l'Académie nationale de médecine interrogé le 3 octobre 2023 rappelle que "les épidémiologistes distinguent plusieurs niveaux d'efficacité". Il détaille: "un premier niveau déterminé dans lors des essais cliniques, c'est l'aptitude d’un vaccin à susciter une réponse immunitaire, c'est l'immunogénicité", souvent mesurée avec le taux d'anticorps dans le sang.
"Un deuxième niveau d'efficacité clinique", poursuit-t-il, "lorsque la personne vaccinée se trouve en présence de l'agent infectieux, elle peut être contaminée sans faire d'infection, ou alors en faisant une infection mais sans faire de maladie, ou alors tomber malade, voire mourir".
"La vidéo mélange différents niveaux d'efficacité, en fonction de ce qu'on mesure", renchérit le Pr Cirillo. "Dans la plupart des cas, on va se focaliser sur la réduction de la mortalité et le taux de mortalité parmi les personnes vaccinées était, et continue d'être, inférieur à 0,1%, ce qui est bien meilleur que parmi les personnes non-vaccinées chez qui le taux de mortalité des suites d'une infection au Sars-CoV2 est autour de 3%".
Ce titre du tabloid anglais The Sun par exemple introduit la confusion : "L'espoir s'éloigne: l'efficacité du vaccin Covid tombe jusqu'à 75% contre le variant Delta, selon une étude".
Dans l'article (archive) de septembre 2021, il n'est pas précisé à quoi correspond cette efficacité de 75% (contre le risque d'infection?) mais on peut lire à la fin que "les vaccins de Pfizer et Moderna préviennent toujours à 95% contre le risque de faire une forme grave du Covid".
Les vaccins anti-Covid, conclut le professeur Buisson, "comme ceux contre la grippe, ont une très bonne efficacité sur le taux de mortalité des personnes les plus à risques, les personnes âgées et ayant des comorbidités".
- "Tous les vaccins dont il est question dans la vidéo sont différents"
D'autre part, explique le Pr Cirillo, "tous les vaccins dont il est question dans la vidéo sont différents". La vidéo amalgame des vaccins de différents laboratoires, aux différentes technologies (à ARN messagers ou à adénovirus par exemple), et dont tous n'ont pas été homologués par l'OMS.
Les vaccins homologués par l'OMS ont "tous eu une efficacité significative pour lutter contre l'infection", note le Pr Buisson, reconnaissant toutefois qu'au fur et à mesure de la progression de l'épidémie, "chaque variant échappait un peu plus à l'immunité acquise par la vaccination".
"Les vaccins ont initialement été préparés contre la souche [originelle, NDLR] Wuhan, c’est la raison pour laquelle l'année dernière deux fabricants de vaccins ARN ont associé à la souche Wuhan la souche Omicron pour proposer des vaccins bivalents", explique-t-il.
"Un vaccin contre un virus (ou variant) fournit des niveaux de protection différents contre un autre variant", résume le Pr Cirillo, "et les nouveaux vaccins adaptés aux nouveaux variants montrent des niveaux de protection contre ces virus de plus 95%".
- l'efficacité a diminué avec le temps d'où la nécessité de rappels
Dans sa deuxième partie, la vidéo enchaîne les titres liés aux "boosters", ou rappels en français, donnant l'impression d'un matraquage informatif, avec pour conclusion ce titre d'un article (archive) de blog: "CA NE TERMINE JAMAIS". L'auteure de ce blog, une médecin américaine, affiche tout au long des dernières années des positions ouvertement anti-vaccin.
Certains articles s'inquiètent d'une efficacité en baisse plusieurs mois après l'injection, comme celui du tabloid anglais The Daily Mail publié en octobre 2021 "L'efficacité du vaccin de Pfizer tombe à seulement 20% après six mois". Le titre nuance toutefois: "mais la protection contre les formes sévères baisse à peine". Pourtant, l'attention du lecteur est dirigée vers le "20%" encadré en rouge dans le montage.
"Certains vaccins protègent à vie comme celui contre l'hépatite B ou celui contre la rougeole", explique M. Buisson, mais "d'autres procurent une immunité moins durable comme celui contre la diphtérie et le tétanos qu'on doit refaire tous les dix ans, toute la vie".
"Tous les vaccins ne sont pas équivalents car ils ne mettent pas en jeu les mêmes appareils de notre système immunitaire", décrit encore le spécialiste.
Les différents vaccins qui sont développés pour lutter contre des maladies peuvent en effet procurer deux types d'immunité. Dans le cadre d'une immunité dite "stérilisante", la réponse immunitaire engendrée par le vaccin va bloquer entièrement le virus. C'est le cas du vaccin contre la variole, qui a permis l'éradication de la maladie en 1980.
Une immunité dite "effective" n'empêchera pas, en revanche, la contamination de l'organisme par un virus ni sa multiplication, mais elle préviendra le développement des principaux symptômes de la maladie.
Or, les vaccins développés contre le Covid-19 à ce jour entraînent une immunité effective, et non stérilisante.
"Ce n'est pas une immunité dite stérilisante. Ca n'empêche pas l'entrée du virus dans l'organisme, mais ça la réduit fortement", analysait auprès de l'AFP le chercheur Olivier Schwartz, de l'Institut Paseteur, en mars 2021. On parle de vaccins "stérilisants" à propos de ceux capables d'"empêcher de porter et de transmettre le virus", explique l'infectiologue Anne-Claude Crémieux, et "tous ne le sont pas". Toutefois, dès lors que le vaccin est efficace contre la maladie, "il y a forcément un effet sur le virus", précise l’infectiologue.
De plus, précise le Pr Buisson, avec le Covid, même si le vaccin perd en efficacité avec le temps, "l'immunité hybride, qui vient des infections naturelles et de l'immunité induite par la vaccination, se met en place".
Une désinformation portant aussi sur les effets secondaires des vaccins
Cette vidéo et son montage donnent aussi l'impression que la balance bénéfice-risque de la vaccination anti-Covid se serait progressivement inversée et que les effets indésirables graves auraient fini par surpasser la protection conférée par les injections.
En réponse à son message viral, Elon Musk affirme ainsi que "le traitement est pire que la maladie". Mais le Pr Jeffrey Cirillo martèle : "clairement, la vaccination sauve des vies", mettant en avant "le taux de mortalité des personnes vaccinées a été et continue d'être inférieur à 0,1 %, ce qui est bien mieux que celui de la population non vaccinée qui affiche un taux de mortalité d'environ 3 % dû à l'infection au SARS-CoV-2".
En délivrant une autorisation aux vaccins contre le Covid-19, l'Agence européenne des médicaments (AEM) a estimé que la balance "bénéfice-risque" de ces vaccins étaient respectée, c'est-à-dire que la protection offerte globalement contre le Covid-19 était beaucoup plus importante que les potentiels effets secondaires ou risques induits par le vaccin, comme l'explique l'agence sur son site.
La sécurité des vaccins a ensuite continué d'être surveillée de près par l'OMS, par l'Agence européenne des médicaments, et, en France, par l'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) qui recensent et étudient tout effet indésirable survenu après l'administration d'un vaccin.
En débutant la campagne de vaccination en vie réelle, des affections ont, au fur et à mesure, été associées par différentes autorités sanitaires aux vaccins, comme par exemple un risque de thromboses à l'AstraZeneca ou de péricardite ou myocardite aux vaccins à ARN messager.
Plusieurs études se sont ainsi penchées sur des troubles cardiaques, très rares et, la plupart du temps, sans complications graves, mais ce sujet a été largement exagéré comme l'a déjà expliqué cet article de vérification de l'AFP.
Ces risque ont parfois mené à des suspensions ou arrêt des campagnes de vaccination dans certains pays comme rapporté par de nombreux articles de presse relayés par la vidéo virale. Plusieurs pays européens avaient par exemple suspendu en mars 2021 le vaccin d'AstraZeneca "par précaution".
Mais la plupart des effets secondaires signalés sont bénins (douleurs au point d'injection, fièvre...) et ces effets potentiels restent extrêmement rares au regard du nombre de doses injectées.
De fait, l'ANSM continuait par exemple d'estimer en avril 2022 que si "la vaccination par un vaccin ARNm augmente le risque de myocardite et celui de péricardite dans la semaine suivant la vaccination", ces risques "apparaissent toujours peu fréquents au regard du nombre élevé de doses administrées", concluant que "l'évolution clinique est toujours favorable dans la majorité des cas"et que "ces nouvelles données de pharmaco-épidémiologie ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 Comirnaty et Moderna, dont l'efficacité contre les formes graves de Covid-19 est très importante".
En outre, la vidéo est particulièrement trompeuse car le 97e lien cité, relaie un article du média américain NBC expliquant que "le Japon a temporairement cessé d'utiliser les vaccins du fabricant américain Pfizer Inc. et de la société française Sanofi-Aventis SA pendant qu'il enquête sur le décès de quatre enfants qui avaient été vaccinés". Problème : l'article date de 2011, avant même l'apparition du Covid-19, et évoque des vaccins contre la pneumonie, ce que la capture d'écran tronquée ne permet pas de voir.
En France, 156 788 000 de doses ont ainsi été injectées depuis le début de la campagne vaccinale à la date de juin 2023 , selon le dernier point de surveillance de l'ANSM publié en juin 2023, qui estime que " la surveillance que nous avons mise en place ainsi que les données internationales, confirment que les vaccins contre le Covid-19 sont sûrs et efficaces".
La désinformation au sujet des vaccins anti-Covid est massive et récurrente sur les réseaux sociaux et consiste souvent à affirmer qu'il y a un lien de causalité entre vaccination et décès, en interprétant de façon erronée les données de pharmacovigilance des autorités sanitaires.
L'AFP a consacré de très nombreux articles de vérification à ce sujet, comme ici par exemple.
Comme expliqué par les différentes autorités de santé depuis le début des campagnes de vaccination, les données figurant dans les bases de pharmacovigilance destinées à surveiller de potentiel effets indésirables des vaccins ne supposent pas de lien entre le décès et l'injection. Seule une analyse médicale approfondie peut établir un lien, le cas échéant.
Une étude américaine publiée en janvier 2023 dans la revue Vaccine. conclut à une absence de risque accru de mortalité hors Covid-19 parmi les personnes vaccinées, quel que soit le vaccin (Pfizer, Moderna et Janssen), par rapport aux personnes non-vaccinées. Cette étude a été menée à une plus grande échelle que les études précédentes sur le sujet, puisqu’elle a porté sur plusieurs millions d’individus, 3% de la population américaine, sur une durée de plusieurs mois, entre décembre 2020 et août 2021.
Citant ces travaux, l'agence sanitaire américaine a affirmé auprès de l'AFP que "dans l'une des plus vastes études de ce type menées à ce jour, les CDC n'ont pas constaté d'augmentation du risque de décès chez les personnes ayant reçu les vaccins COVID-19 de Pfizer-BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson. Les taux de mortalité chez les personnes vaccinées contre le Covid étaient inférieurs à ceux des personnes n'ayant pas reçu d'injections".
"Ces résultats vont également à l'encontre des affirmations infondées selon lesquelles les vaccins anti-Covid auraient causé de nombreux décès", ont poursuivi les CDC.
Sur leur site, les CDC recommandent la vaccination anti-Covid et assurent que les vaccins distribués aux Etats-Unis sont "sûrs et efficaces et réduisent le risque de faire une forme grave de la maladie ".
9 octobre 2023 avec nouveau lien vers l'Agence nationale de sécurité du médicament