Emmanuel Macron, le 15 octobre 2016 à Paris (AFP / Eric Feferberg)

Routes à 80km/h: le candidat Macron n'était pas convaincu

  • Cet article date de plus d'un an
  • Publié le 09 janvier 2018 à 16:00
  • Lecture : 2 min
  • Par : Guillaume DAUDIN
Le candidat Emmanuel Macron n'était pas convaincu par la limitation de vitesse à 80km/h sur les routes secondaires que le président Emmanuel Macron va mettre en place. 

Le gouvernement va annoncer mardi l'abaissement de 90 km/h à 80 km/h de la limitation de vitesse sur les routes secondaires à double sens, une mesure contestée mais qu'il juge indispensable pour endiguer la hausse de la mortalité routière.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, s'est personnellement engagé à plusieurs reprises sur le sujet. "Si pour sauver des vies, il faut être impopulaire, j'accepte de l'être", a-t-il ainsi dit dimanche dans le JDD.

Le président Macron avait été interrogé sur le sujet pendant la présidentielle par sept experts, comme l'a rappelé lundi Libération. A l'époque, il n'avait pas exclu de manière générale une "baisse de limitation des vitesses" qui "peut constituer une piste de progrès" concernant la sécurité routière. 

Avant de poursuivre:

Dans deux autres questionnaires, soumis cette fois par Auto Plus et le Conseil national des professions de l'Automobile, le candidat Macron n'évoquait pas non plus cette piste.

C'est pourtant ce que son gouvernement s'apprête à mettre en oeuvre, une mesure alors aprouvée par les candidats Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon

Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a défendu lundi soir sur LCI la position du chef de l'Etat. Etait-il pendant la campagne défavorable à cette limitation à 80km/h ? "Non, ce n'est pas ce qu'a dit le président de la République dans le cadre de la campagne, il dit que [cette limitation] ne peut pas être la seule solution. Demain, c'est un plan global qui sera présenté, où la vitesse est un des sujets, mais où les comportements addictifs, la consommation d'alcool, etc. peuvent faire partie de la solution globale."

Voir la réponse de Benjamin Griveaux ci-dessous à environ 1h25:

Concernant Edouard Philippe, aucune déclaration de sa part sur le sujet avant son arrivée à Matignon n'a été retrouvée par l'AFP.

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