Non, la chaleur n'a pas fait fondre ces voitures au Koweït

  • Cet article date de plus d'un an
  • Publié le 28 juin 2019 à 17:25
  • Lecture : 2 min
La photo de deux voitures dont la carrosserie a partiellement fondu à l'arrière est partagée dans plusieurs pays sur Facebook, via des publications affirmant qu'il s'agit d'une conséquence de températures record en Arabie saoudite ou encore au Koweït. Mais il s'agit en réalité d'une photo prise après un incendie sur un chantier aux Etats-Unis.

Plusieurs publications (1, 2) diffusent cette rumeur dans plusieurs langues. "La chaleur an Koweït oblige la population de rester à la maison de midi jusqu'à 17h", affirme par exemple une publication, quand une autre évoque des températures atteignant les 62°C. 

Elles sont notamment accompagnées de la photo d'une voiture dont l'arrière a visiblement fondu sous l'effet d'une intense chaleur.

Image
Capture d'écran Facebook prise le 28/06/2019

Mais l'on retrouve cette photo dans une publication Facebook, le 20 juin 2018, postée par un internaute résidant à Tucson, dans l'Arizona, et évoquant un incendie sur un "site de construction de logements étudiants". Une version corroborée par plusieurs médias locaux, dont cet article du Tucson News Now, un média local de cette ville d'Arizona. 

Image
Capture d'écran du site Kold.com prise le 28/06/2019

Selon l'article, le sinistre a causé des dégâts s'élevant à entre "8 et 10 millions de dollars". "Le feu était tellement chaud et intense qu'il a fait fondre des voitures sur le parking voisin", explique également cet article.

Les service des pompiers de Tucson avait lui-aussi fait état à l'époque de cet incendie, en montrant une vidéo du sinistre. "Des grues, des voitures, des arbres et des batîments ont été endommagés à cause de la température du feu, mais le plus important est que personne n'a été blessé", expliquaient également les pompiers. 

Nos confrères de France 24 ont également consacré un article à ces publications trompeuses. 

Article traduit de l'anglais

Vous souhaitez que l'AFP vérifie une information?

Nous contacter